Bric-à-brac

Mes vernissages

Mes toiles ont orné le grand mur du restaurant vietnamien Kyomi de Ville Lasalle. Puis il y a eu le café La petite adresse dans le Mile-End et un aperçu de l’expo avec les Artistes de Lachine.

Portraits de mes amies

Croque-nature!

Clichés pris à la volée, à Montréal et à la baie des Cormorans sur la Côte-Nord. Avec du recul, j’ai peu de scènes d’hiver dans mes toiles, j’ai probablement peur du blanc, alors je compense mon attachement à l’hiver avec ces mots:

J‘ai parcouru une étendue de neige et j’ai eu l’impression soudaine de défoncer une grande toile blanche, imprimée d’aiguilles de sapin.
Intruse, je marchais dans une image de calendrier de décembre, tel qu’on la voyait à l’épicerie Viens d’Amqui.
Peintre de la neige sur un plan vierge, j’avais pour tout pinceau, mes raquettes mal  ajustées.  Sans réveiller cette nature, je la chatouillais plutôt de mes caresses pédestres, tout doucement comme ce flocon accroché à mes joues. .  En moi, un grand souffle d’immensité à m’époumoner.  J’ai fait l’ange-enfant en battant mes bras d’ailes pour mieux m’enfoncer et ne pas voler.  Les nuages me narguent, est-il possible de s’y loger sans défoncer leur ouate?
Mais tel un gyroscope, le soleil se joue de moi, et je m’enveloppe dans ce paysage bleu-bébé.  La neige n’est jamais blanche, tantôt rose ou jaune ou grise.  L’astre filtre l’air du matin et du soir et se perd soudain dans un lointain incertain.  La nuit, je m’assombris la vue pour sentir le noir de mon inconscient et de mon coeur ébloui.